Comment communiquer sur le changement climatique ?
D'un côté, on trouve des photos "Avant-Après" montrant des glaciers qui s'érodent, des films docus ou pubs à sensation,voire alarmistes se rapprochant des dogmes Holywoodiens pour en mettre plein les mirettes... De l'autre, des laïus sur les éco-gestes au quotidien qui provoquent un ancrage, certes utile, mais casanier, fasidieux...
Comment communiquer alors sur le changement climatique ? Car le message, tout le monde l'a reçu semble-t-il... mais une bonne communication doit permettre à la "cible" de se l'approprier et de passer à l'acte !
Aujourd'hui, il semble donc que nous soyons empétrés au milieu de ces deux modes majeurs de communication sur le sujet :
A ma gauche : la pornographie climatique , qui s'appuie sur le côté voyeur et le besoin de sensations de tout un chacun ;
A ma droite, le discours paternaliste aussi excitant qu'un épisode des "feux de l'amour", c'est à dire ou même après 72 épisodes manqués, on comprend toujours l'histoire sans pour autant vraiment s'y sentir impliqué...
Pourtant, au milieu du ring, la question est crutiale, et il faudra bien trouver des clés d'entrées plus efficaces pour que les enfants de la télé s'approprient le discours...
La question est intéressante, isn't it ?
Au départ de ma réflexion, un rapport anglais réalisé par l'IPPR (Institute for public policy research) qui étudie la manière dont les médias anglais traitent la question du changement climatique...
Le site du ministère de l'environnement et du DD reprend aussi l'info et termine son article comme suit :
"Le défi consiste à rendre les comportements éco-responsables normaux, naturels, légitimes et partagés par un grand nombre de personnes qui ne sont pas encore engagées et pour lesquelles le changement climatique n’est pas une priorité. Il ne s’agit pas de changer l’ordre de leurs préoccupations mais plutôt de changer l’énoncé du problème pour qu’il prenne de la valeur à leurs yeux."(Mathieu Jahnich (D4E))
Je n'ai pas de meilleure réponse pour l'instant, et pose juste la question, en attendant vos contributions et réflexions...à vos claviers pour les commentaires ?